C’est la partie du massif de Chartreuse qui a le plus évolué depuis la création du Parc naturel régional. La structure traditionnelle est bouleversée par les nouveaux usages et modes de vie. Plus que tout autre, ce secteur tampon entre les agglomérations et le cœur montagnard doit se réinventer pour garder un cadre de vie qualitatif et une identité particulière.
balcons piémonts de Chartreuse constats enjeux
Cet ensemble paysager est composé de 9 unités paysagères :
Le balcon Sud

Le plateau des Petites-Roches
Le Plateau des Petites-Roches est un balcon naturel, en bordure orientale du Massif de Chartreuse. Il repose sur une corniche qui domine la vallée du Grésivaudan d’environ 800 mètres. Ce cadre de vie exceptionnel à proximité de Grenoble est apprécié pour ses panoramas uniques sur le Mont-Blanc et les Alpes et pour ses escarpements impressionnants.

Les piémonts viticoles du Granier
L’unité paysagère des piémonts viticoles, dominée par le Mont Granier, point de repère célèbre du territoire, s’étend sur les éboulis du Granier, au Nord-Est de la Chartreuse. Les paysages des coteaux sont affectés par la pression foncière de Chambéry qui vient concurrencer des activités viticoles séculaires.

Les piémonts Nord de Chartreuse
Composée des coteaux de Montagnole et de la pointe nord du massif, cette unité paysagère marque l’entrée dans le territoire de la Chartreuse depuis Chambéry. Venant s’imbriquer dans le tissu urbain de l’agglomération chambérienne, les paysages ruraux montrent la proximité du massif de Chartreuse et de la ville, combinant pentes enfrichées et mitage des secteurs plus plats.

La vallée du Grésivaudan
La vallée du Grésivaudan reliant Grenoble à Chambéry a été occupée par un glacier il y a plusieurs milliers d’années qui lui a donné son profil en « U » caractéristique. Avec leurs villages implantés loin de la rivière Isère et dominés par les sommets et les escarpements rocheux, les paysages portent encore un témoignage patrimonial de la polyculture traditionnelle malgré la pression urbaine et les transformations agricoles.

Les coteaux du mont Saint-Eynard
Le mont Saint-Eynard est un éperon rocheux et boisé situé à la périphérie immédiate de l’agglomération grenobloise, la dominant au nord-est de plus de 1000 mètres.

La cluse de Voreppe
La cluse de Voreppe (cluse : coupure étroite et encaissée creusée perpendiculairement à une chaîne de montagne), orientée Nord-Ouest/Sud-Est et longue de 11 km, est un édifice naturel monumental qui symbolise la porte d’entrée des Alpes. Entre massif du Vercors et massif de Chartreuse, la densité des réseaux de circulation accentue l’anthropisation de ces paysages périurbains qui se confrontent à des paysages naturels majestueux.

Balcon du Voironnais
L’unité paysagère est délimitée au Nord par le col des Mille Martyrs, à l’Est par le chaînon jurassien du Ratz et à l’Ouest par la cuvette de Voiron et les collines molassiques boisées de Vouise et de Tovlon.

Le plateau de Ratz
La vallée de la Placette et le plateau de Ratz s’étirent sur le plan anticlinal du Ratz, chaînon jurassien à l’ouest et jusqu’au piémont occidental de la « Chartreuse Miroir », très abrupt, et dominé par la Grande Sure, à 1920 m à l’est. A l’écart des grands paysages urbanisés de la plaine de l’Isère, le plateau en propose un contrepoint précieux, juxtaposant ses paysages ouverts, ses hameaux et ses boisements selon une trame dense de petites routes et de chemins.
